la fin (presque...)

Publié le par nicolas funel

OUVRAGES

 

Vous trouverez ci-après une liste de références, bien évidemment non exhaustive, qui sont volontairement fournies sans plus d’indications. Les ouvrages et auteurs que vous ne pouvez pas ne pas connaître figurent en gras mais il convient de ne surtout pas se limiter à cette liste dans le cadre de la préparation des épreuves de culture générale. Ne figurent pas dans cette liste les auteurs et œuvres abordés dans les enseignements d’histoire des idées politiques qu’il convient bien évidemment de connaître.

 

Le choc des civilisations, Samuel Huntington

Le déclin de l’occident, Oswald Spengler

La société de consommation, Jean Baudrillard

Le coup d’Etat des juges, Eric Zemmour (1995)

Le droit sans l’Etat, Laurent Conhen-Tanugi (1985)

L’enfant et la vie familiale sous l’ancien régime, Philippe Ariès

L’identité de la France, Fernand Braudel

Histoire des civilisations, Fernand Braudel

L’ère du vide, essai sur l’individualisme contemporain, Gilles Lipovetsky

Le nationalisme français, Raoul Girardet

Mythes et mythologies politiques, Raoul Girardet

Ce fascisme qui vient, Jacques Julliard

Eloge des intellectuels, Bernard-Henri Lévy

La barbarie à visage humain, Bernard-Henri Lévy

Problèmes de la démocratie grecque, Jacqueline de Romilly

Emile ou de l’éducation, Jean-Jacques Rousseau

L’honneur des poètes, Paul Eluard

La crise de l’Etat-providence, Pierre Rosenvallon (1981)

La cause des femmes, Gisèle Halimi

Le deuxième sexe, Simone de Beauvoir (1949)

Comment on écrit l’histoire, Paul Veyne

La trahison des clercs, Julien Benda (1927)

La défaite de la pensée, Alain Finkielkraut (1987)

Réflexions sur la révolution de France, Edmond Burke (1790)

Le libéralisme, Georges Burdeau (1979)

Histoire et mémoire, Jacques Le Goff (1988)

Dictionnaire des religions, aspects du mythe, Mircéa Eliade (1963)

Les déracinés, Maurice Barrès (1897)

Manifeste du surréalisme, André Breton (1929)

L’Etat culturel, Marc Fumarolli

Ni droite, ni gauche, Zeev Sternhell

Penser l’Europe, Edgar Morin (1992)

La réalité économique, Jean Fourastié (1978)

La machine égalitaire, Alain Minc (1987)

L’ère du vide, Gilles Lipovetsky (1983)

Le crépuscule du devoir, Gilles Lipovetsky (1992)

La grande désillusion, Joseph Stiglitz (2002)

Réflexions sur la guerre, le mal et la fin de l’histoire, Bernard-Henri Lévy (2001)

Etat moderne, Etat modeste, Michel Crozier (1987)

La fin de l’histoire et le dernier homme, Francis Fukuyama (1992)

La noblesse d’Etat, Pierre Bourdieu (1989)

Le désenchantement du monde, Marcel Gauchet (1985)

Théorie de la justice, John Rawls (1987)

Le discours philosophique de la modernité, Jürgen Habermas (1988)

 


Quelques éléments d’histoire politique

 

 

Depuis 1789, la France a connu 12 constitutions et 15 régimes différents.

Plusieurs théories ont tenté d’expliquer ce phénomène, parmi elles :

  • Théorie des cycles politiques développée par Maurice Hauriou : dans chaque période se succèdent une phase de domination du législatif, puis de l’exécutif et enfin un équilibre est trouvé.
  • Théorie des vagues démocratiques développée par le doyen Vedel : chaque régime successif apporte des éléments de démocratie.

 

Les constitutions successives de la France :

  •  
    1. 3-4 septembre 1791 : Assemblée unique (Assemblée Nationale Législative), puissante : dispose de l’initiative des lois, du vote et fixe les dépenses publiques. L’exécutif appartient au Roi qui désigne seul les ministres, est délégué à la dureté extérieure du royaume et dispose du droit de veto contre les lois. Les élections se font à deux degrés. Le principal apport est l’idée de souveraineté nationale, de la séparation des pouvoirs et du régime représentatif. Le régime est une monarchie constitutionnelle.
    2. 24 juin 1793 (an I) : assemblée unique qui propose les lois et prend les décrets, législature d’un an. L’exécutif appartient à un Conseil exécutif de 24 membres. Le suffrage est à deux degrés. Le principal apport est l’institution de la République et la souveraineté du peuple. Constitution très démocratique, elle n’est jamais appliquée mais de nombreux républicains y feront référence jusqu’à aujourd’hui (les communistes par exemple). Le régime mis en place est une république totalitaire.
    3. 5 fructidor an III, 22 août 1795 : création de deux conseils : les Cinq cent qui ont l’initiative des lois et les Conseil des anciens qui les vote. L’exécutif appartient du directoire de 5 directeurs nommés par le corps législatif. Le directoire a la pouvoir réglementaire mais ne gouverne pas. Le suffrage est censitaire. C’est un retour aux principes de 1791 (séparation des pouvoirs et régime représentatif). Dure quatre ans mais est victime de sa rigidité qui provoque de nombreux coups d’état. République bourgeoise et conservatrice.
    4. 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) : crée quatre assemblée : le Conseil d’Etat qui conseille le gouvernement et propose les lois, le Tribunat (100 membres) qui les discute, le Corps législatif (3000 membres) les vote sans les discuter et enfin le Sénat (80 membres) est le gardien de la constitution. L’exécutif appartient à trois Consuls nommés pour 10 ans mais seul le premier consul a un pouvoir de décision. Le suffrage est censitaire avec un système de listes de confiance. Il s’agit d’une survivance altérée des principes de la Révolution qui repose sur la nation par l’intermédiaire du plébiscite. Dure 3 ans.
    5. 14 Thermidor an X (8 août 1802) : consulat à vie pour Bonaparte, le Sénat voit ses pouvoir augmenter, et le tribunat est réduit à 50 membres.
    6. 28 floréal an XII (18 mai 1804) : empire héréditaire pour Bonaparte, souveraineté nationale persiste mais le corps législatif voit ses pouvoirs se réduire. Il s’agit d’une véritable dictature. Dure 10 ans.
    7. charte du 4 juin 1814 : crée deux chambres : chambre des pairs nommés à vie par le Roi ou charge héréditaire, chambre des dépités élus par les collèges électoraux pour 7 ans. L’exécutif appartient au Roi qui propose les lois, les sanctionne, les proclame, peut dissoudre la chambre des députés. Le suffrage reste censitaire. La charte est réactionnaires et établit une monarchie limitée basée sur une représentation censitaire et le concours des pouvoirs. Dure 16 ans.
    8. acte additionnel aux Constitutions de l’Empire du 23 avril 1815 : deux chambres (chambre des pairs et chambre des représentants : c’est l’Empire selon la charte mais ne dure que 21 jours, jusqu’à Waterloo)
    9. charte du 14 août 1830 : deux chambres : chambre des pairs (séances publique et hérédité supprimée) et chambre des députés qui désigne son président pour 5 ans. ‘exécutif appartient au Roi qui partage l’initiative de la loi et a un pouvoir réglementaire limité. Le corps électoral est élargi (électeur à 25 ans, le cens est abaissé). Monarchie révolutionnaire basée sur la souveraineté nationale, royauté représentative, parlementarisme dualiste. Dure 18 ans.
    10. II° République, 4 novembre 1848 : assemblée législative unique de 750 membres élus pour trois ans. Président de la République élu pour 4 ans, chef de l’Etat qui est contrôlé par le Conseil d’Etat et n’est pas rééligible. Suffrage ouvert à 21 ans. Régime représentatif et républicain, souveraineté populaire et séparation des pouvoir. Dure 4 ans.
    11. constitution de 1852 : crée 3 assemblées : Conseil d’Etat qui soutient les projets de loi devant les chambres, Corps législatif de 260 députés élus pour 6 ans qui sanctionne les lois, Sénat inamovible qui est le gardien de la constitution et des libertés publiques. L’exécutif appartient au prince-président qui devient empereur (le 7 novembre 1852) qui a l’initiative des lois et promulgue tous les textes. Suffrage élargi mais le régime recourt au plébiscite. Césarisme démocratique qui évolue vers le libéralisme après 1860.
    12. constitution de 1875 : trois lois constitutionnelles qui fixent les bases d’un régime parlementaire, renforcé par la « constitution Grévy » de 1879.
    13. régime de Vichy : lois constitutionnelles du 9 et 10 juillet 1940
    14. constitution de la IV° République, promulguée le 27 octobre 1946
    15. constitution de la V° République, promulguée le 4 octobre 1958.
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